Vivre sans écrans

Aujourd’hui, je vous écris un article qui me tient à cœur. Nous en entendons de plus en plus parler et je pense qu’il faut que cela continue, que tous les parents aient accès à l’information comme quoi les écrans sont dangereux pour les plus jeunes.

Depuis la naissance de S., j’ai pour volonté de limiter au maximum les écrans. Bébé, il était toujours posé dos à la télé. Il n’a pas le droit de toucher nos téléphones ou notre tablette. Puis il a grandit, et je trouvais cela attendrissant de le voir regarder un petit dessin animé, style Tchoupi, Zou, Pierre lapin ou Sam Simon. Il aimait cela, alors nous autorisions dix minutes d’écran le matin, un peu plus le week-end et les vacances scolaires tout en contrôlant les programmes.

Malheureusement, telle une drogue, il en redemandait tous les jours un peu plus… La séance « plaisir » se terminait tout le temps en colère et frustration. Puis lors de mes révisions pour l’écrit du concours d’éducateur de jeunes enfants (que j’ai laissé tombé si vous vous demandez), je suis tombée sur un épisodes de « Les Maternelles« , un reportage sur les méfaits des écrans. Ils ont certes montré un cas important, d’un enfant de 3 ans qui ne parlait pas, n’avait aucun affect… Il passait 4-5h par jours devant les écrans!

Des études semblent montrer que les divers écrans, téléphone, télé, tablette, ordinateurs, finissent par développer des symptômes proche de l’autisme chez les jeunes enfants. Ce reportage a été le déclic. Je ne veux pas de ça pour mon fils. Même si nous le vivions de façon beaucoup plus mesurée que ce pauvre garçon, les faits étaient là : colère, frustration, demande incessante de l’accès à ces dessins, manque d’autonomie dans ses jeux

J’ai alors décidé de mettre une nouvelle règle en place à la maison il y a maintenant 2 mois : un dessin animé de dix minutes le dimanche et un gros dessin animé en famille pendant les vacances scolaires. Bien sûr il y a eu des exceptions, lorsque Paps et moi étions malades, nous avions plus tendance à lui laisser… Paps aussi a plus de mal à s’y tenir, alors je sais que les week-end où je travaille… Bref… Cela aussi doit changer…

Il y a des phases difficiles durant lesquelles, malgré qu’il connaisse la règle, il demande, re demande et râle de ne pas y avoir accès. Cela est aussi plus de « travail » pour nous. Il est en effet plus simple de le coller devant un écran le temps de faire ce que l’on doit faire mais il y a tellement de points positifs!!

S. a gagné en autonomie et en imagination, il joue seul dans sa chambre, chose qui n’arrivait jamais. Nous avons développé des moments de complicité et d’affection beaucoup plus réguliers. Nous sentons moins de tension dans le foyer, moins de cri et de colère car nous passons simplement plus de temps ensemble, sommes plus disponibles. Cela demande une organisation, mais la vraie question est : pourquoi faisons-nous nos enfants?

Bien sûr, je ne suis pas psychorigide quand nous sommes à l’extérieur… Chez ses grands parents pour exemple le plus simple, je sais qu’il y a un tout autre accès… Mais je compense à la maison… Tout n’est pas pleinement acquis, il y a encore trop de relâchement à certain moments à mon goût mais nous y arriverons, j’en suis sûre!

Et chez vous? Comment s’établi l’accès aux écrans? Vous vous lanceriez le défi de les supprimer sauf le dimanche??

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